6 façons de survivre à la monogamie

C’est pas toujours marrant de vivre dans une société monogame. Je sais. Mais celles qui ne le sont pas n’ont rien de très funky. Faut faire avec. Voici comment.

1 – Ne vous racontez pas d’histoires

Tout le monde a sorti ces rengaines mielleuses, la charmante mélodie du pipeau en fond sonore:

« J’ai jamais aimé personne comme toi », « j’suis pas le genre à aller voir ailleurs », bla bla bla. On connait.

J’ai sorti ces phrases à toutes les filles que j’ai aimé ne serait-ce qu’un petit peu. Et ça marche. N’importe quelle femme a besoin de les entendre.

Mais n’allez pas croire à vos bobards à force de les répéter.

Tôt ou tard, le désir d’aller voir ailleurs finira par s’imposer. On est ainsi fait. C’est comme ça. Prenez vous-en à l’évolution ou à Dieu, peu importe. Mais acceptez l’évidence: vous n’êtes pas monogame. Ton idéal, homme fidèle, est une lutte contre ta propre nature.

2 – Fermez les yeux

Les tentations sont partout. Le monogame se doit d’y résister. Et on va pas se mentir: c’est pas facile.

J’ai un ami très marié et très fidèle. Il reluque systématiquement toutes les poules à portée de vue, y compris celles dont le caractère sexuel est plus que douteux.

Quand on lui en fait la remarque pour le taquiner un peu, il prend cet air de grand sage pour énoncer sa réplique préférée:

« Ça va oh, c’est pas parce que je suis au régime que je peux pas regarder la carte ».

Ah oui? Il n’a jamais convaincu personne avec cette phrase à la con. Dès qu’un bout de fesse lui passe sous le nez, il a davantage l’air d’un mort de faim qui bave devant un bon steak-frites qu’un type au régime qui regarde d’une curiosité détachée.

Fermez donc les yeux. C’est le seul moyen de ne pas les laisser vous titiller le bout de la bite. Certains ont d’ailleurs pensé à tout et veulent vous y aider.

Des religieux ultra-orthodoxes ont inventé des lunettes qui réduisent la profondeur du champ de vision à quelques mètres. Pour en sortir définitivement les petits culs qui s’y baladent. Ne riez pas. Cette invention est le plus sûr allié de l’aspirant monogame.

La castration chimique à base de doses massives d’anti-dépresseurs obtient également de très bons résultats.

3 – La chasse est fermée

L’homme est un chasseur. Notre ADN nous hurle à travers la bite son désir de conquêtes. Nous avons un besoin instinctif de séduire.

Mais l’homme fidèle vit dans le monde de la raison. Pas dans celui des instincts.

Remballez donc le fusil qui vous brûle entre les jambes. Oubliez les créatures aux longues jambes et à la peau douce, et rentrez à la maison.

Compensez peut-être en vous mettant à la vraie chasse. Vous y déchargerez votre fusil sur des proies velues et à quatre pattes. Pas aussi sympa, mais ça pourra sûrement aider le chasseur refoulé qui est en vous.

La saison la plus pénible pour le monogame est le printemps. Les jambes des filles se découvrent, les jupes se raccourcissent et l’air se charge d’hormones. L’homme fidèle peut vite en devenir cinglé.

Ça tombe plutôt bien – le printemps marque aussi l’ouverture de la chasse à la dinde sauvage. Faîtes-vous plaisir.

4 – Repoussez les avances de façon préventive

C’est bien connu: on désir le plus ce qu’on ne peut avoir.

Pour certaines femmes, cette règle s’applique également aux mecs maqués. L’homme fidèle est leur prise de choix.

Ces poules sont le plus grand risque pesant sur votre pucelage extra-conjugal. Et aussi celles qui vous créeront le plus d’emmerdes.

Mais renoncer aux avances de femmes séduisantes n’est pas quelque chose de possible pour 99,99% des hommes (i.e. ceux munis d’un pénis). Surtout si les chances de se faire pincer sont nulles ou presque, ce qui est généralement le cas. On y viendra.

Une seule solution: afficher la frustration qui est la vôtre comme un produit anti-poules. Faîtes-la transpirer par tous vos pores. Soyez chiant et montrez votre insatisfaction sexuelle telle qu’elle est.

Tuez l’opportunité dans l’œuf. C’est votre seule chance de ne pas succomber.

5 – Faîtes-vous peur

L’homme frustré a aujourd’hui trop de façons de soulager son insatisfaction.

Et les chances de se faire pincer sont quasi nulles. Du moins pour celui qui ne fait pas ça comme un demeuré, en allant par exemple niquer une des soeurs / copines / collègues / connaissances de sa copine.

Il s’agit pourtant de vous convaincre que vous courez un vrai risque. Même si celui-ci n’existe pas vraiment.

Pensez constamment aux conséquences pour vous y aider. »Et si elle l’apprend! Oh mon dieu ». Votre égo en pâtira sans doute. Mais votre réclusion sexuelle sera préservée.

Oubliez aussi que vous n’avez qu’une vie, et que c’est la vôtre. Parce que sinon vous êtes foutu.

6 – Choisissez la bonne

La meilleure façon de résister aux tentations est encore de choisir une fille qui garde votre désir éveillé. Même après des années de relation.

Une fille qui, de temps en temps, se pointe en bas-string-talons hauts quand vous vous y attendez le moins. Qui fait preuve d’inventivité sous la couette. Qui refuse de laisser votre vie sexuelle tourner à l’ennui profond.

De telles filles existent. Elles ne sont pas nombreuses. Et ça demande que vous y mettiez du vôtre.

Mais ne vous faîtes pas d’illusion. Votre fidélité ne sera en rien assurée pour autant. Il vous faudra appliquer scrupuleusement les principes ci-dessus pour espérer, un jour peut-être, tromper votre nature plutôt que votre copine/femme.

C’est quand même dommage d’en arriver là. Certains font avec. Chapeau les gars.



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